Opération « tranquillité vacances »
1 – Signalez votre absence à la gendarmerie locale
Avant de partir, vous devez signaler à la brigade de gendarmerie de votre domicile, votre départ en vacances. Pendant votre absence, des patrouilles de surveillance seront effectuées, de jour comme de nuit, en semaine comme le week-end, afin de dissuader tout individu de tenter de cambrioler votre domicile.
2 – Quelques incontournables avant de partir :
– N’indiquez pas vos dates de départ en congés sur les réseaux sociaux.
– Evitez les signes révélant votre absence (courrier accumulé dans la boîte aux lettres, dates d’absence sur le répondeur téléphonique,…) Une personne de confiance doit pouvoir, pendant ces vacances, relever le courrier à votre place afin de ne pas éveiller les soupçons par une boîte débordant de lettres, colis et autres publicités.
Vous pouvez également faire renvoyer automatiquement votre courrier par les services postaux sur votre lieu de villégiature. Si vous le pouvez, renvoyez votre téléphone fixe vers votre numéro de portable.
– N’oubliez pas, avant votre départ, de fermer correctement fenêtres et volets. Vérifier le bon état de vos serrures et verrous, prenez conseils auprès de professionnels pour ces fermetures. Ne pas cacher ses clés sous le paillasson, dans un pot de fleurs ou tout autre endroit à l’extérieur ! Il est important de « faire vivre » votre logement. Un voisin ou un ami peut utilement venir ouvrir et fermer les volets, allumer quelques lumières. A défaut, une prise de type « minuteur » peut permettre éventuellement d’allumer certaines lampes sans présence dans le logement.
– Ne laissez pas d’outils ou de matériels à l’extérieur de votre habitation pouvant faciliter les méfaits des cambrioleurs (échelle, tournevis, outillage divers etc.).
– Dans la mesure du possible, ne laissez pas de grosses sommes d’argent dans votre habitation. Mettez vos bijoux, objets d’art et valeurs en lieu sûr. Répertoriez et photographiez-les. Le cas échéant, faites-les évaluer par un expert et renseignez-vous auprès de votre société d’assurance, notamment au sujet des conditions de leur protection.
Formulaire opération tranquillité vacances
Faux vendeurs de calendriers : les conseils de la gendarmerie
Vous allez sans doute entendre sonner à votre porte ces prochaines semaines… Ils se disent éboueurs, facteurs, agents EDF ou pompiers, et profitent des fêtes de fin d’année pour vendre des calendriers mais derrière ces vendeurs se cachent parfois des démarcheurs mal intentionnés.
Un mode opératoire souvent simple
Les voleurs, se faisant passer pour un professionnel, se présentent au domicile de leurs victimes, souvent âgées, pour leur vendre des calendriers et ainsi récupérer de l’argent illégalement. Le mode opératoire est parfois même plus élaboré : ils entament la conversation pour réussir à s’introduire dans le logement, et une fois à l’intérieur, dérobent des objets de valeur en détournant l’attention de la victime.
Les conseils de la gendarmerie
– Fermez votre porte à clé.
– Installez un entrebâilleur qui permet de voir qui vous sollicite sans ouvrir complètement votre porte.
– Les malfaiteurs agissent souvent à deux.
– Demandez-leur de justifier leur identité et leur qualité par une carte professionnelle.
– Vérifiez qu’ils portent leur tenue professionnelle et pas seulement un gilet de sécurité.
– Ne faites pas entrer ces personnes dans votre domicile, malgré le froid.
– Ne les laissez pas seules pour aller chercher de la monnaie. Par précaution, fermez votre porte d’entrée ou laissez-les patienter devant votre portail.
– Ne conservez pas de grosses sommes d’argent à votre domicile.
– Ne prenez pas le calendrier et ne donnez pas d’argent si vous ne le souhaitez pas car il n’y a aucune obligation. Par conséquent, toute insistance doit être considérée comme suspecte.
– Signalez toute présence douteuse aux forces de l’ordre. Votre appel leur permettra de faire une patrouille dans votre secteur et de prévenir une tentative d’arnaque.
Relayez ces conseils auprès des personnes âgées et/ou isolées qui sont plus vulnérables face à ces tentatives d’arnaque.
Il existe deux méthodes pour ouvrir une serrure :
en douceur : le crochetage. La durée d’ouverture d’une serrure par crochetage dépend de l’habileté du cambrioleur
en force : l’arrachage ou le perçage du cylindre. La durée d’ouverture d’une serrure par arrachage ou perçage du cylindre est inférieure à 3 minutes
2. L’attaque de la porte coté serrure
Si les pênes de la serrure (le pêne désigne le boîtier dans lequel s’introduit la clé. Quand la clé est introduite dans la serrure, elle active le pêne qui tourne et ouvre la gâche) rentrent dans un bâti en bois non renforcé par de l’acier, une bonne pression au pied de biche fait éclater le bâti et la porte s’ouvre. La durée d’ouverture de la porte avec cette technique est inférieure à 2 minutes.
3. L’attaque de la porte coté paumelles
Ce mode d’effraction est de plus en plus fréquent, notamment sur les portes blindées d’ancienne génération sur lesquelles les paumelles (élément en fer vissé ou soudé sur le gond aidant au pivotement d’une porte.) sont fixées sur un bâti en bois non renforcé par de l’acier. Dans cas, également, un pied de biche fera éclater le bâti et permettra l’ouverture de la porte
4. Le trou d’homme
Cette technique peut etre réalisée à l’aide d’une hache, d’un ciseau à bois ou d’un marteau, dans le panneau bas de la porte. C’est une technique facile à réaliser sur les portes en bois, sauf sur les portes en chêne dont le panneau bas a une forte épaisseur.
Quelques conseils afin vous prémunir
1. Si vous achetez une nouvelle serrure ou une porte blindée, assurez vous qu’elles sont certifiées. Choisissez des serrures, blindages de porte et portes blindées certifiés par le Centre National de la Prévention et de la Protection (CNPP).
Le CNPP est une association sous le régime de la loi 1901, créée en 1956 et reconnue d’utilité publique en 1961. Le CNPP délivre la marque A2P pour les serrures de haute sûreté, les blindages de porte et les portes blindées. L’apposition de la marque A2P certifie:
-la capacité des serrures, blindages et portes blindées à résister pendant un temps donné à des tentatives d’ouverture en force
-la capacité des serrures à résister à des attaques destructives et à des tentatives d’ouverture fine (crochetage)
-que les serrures, blindages et portes blindées proviennent d’une fabrication dont la qualité est contrôlée
La marque A2P est attribuée pour des périodes de 6 ans.
2. Si vous achetez un blindage ou une porte blindée, assurez vous :
que le bâti de la porte est recouvert d’acier
que les plaques d’acier font au moins 20/10ème d’épaisseur
Les « doublettes » de plaques d’immatriculation
Si vous recevez le procès-verbal d’une infraction que vous êtes certain de ne pas avoir commise et qui concerne un véhicule d’immatriculation, de marque et de modèle similaire, vous êtes surement victime d’une « doublette ». En d’autres termes: l’usurpation de vos plaques d’immatriculation. Voici les conseils dispensés par le site www.service-public.fr en cas de « doublette » de vos plaques d’immatriculation.
Un phénomène en pleine expansion
Le nombre de fausses plaques d’immatriculation en circulation ne cesse d’augmenter ces dernières années. Le phénomène a retenu l’attention du défenseur des droits, qui a tiré la sonnette d’alarme dans un rapport public en date du 22 octobre 2013.
Que faire si vous êtes victime de « doublette »?
1. Porter plainte
La première des choses à faire est de porter plainte. L’usurpation des plaques d’immatriculation est un délit comme le dispose l’article L.317-4-1 du code de la route. Il vous suffit, pour cela, de vous rendre dans n’importe quel commissariat de police ou brigade de gendarmerie
La préinscription sur le site du ministère de l’intérieur dédié aux préplaintes, vous permettra d’enregistrer et d’obtenir un rendez-vous. En procédant ainsi, vous devriez éviter de faire la queue et donc gagner du temps.
Si vous déposez plainte à la suite d’une infraction constatée par un radar automatique, vous devez joindre à votre plainte la photo constatant cette infraction. Vous pouvez en faire la demande au centre automatisé de constatation des infractions routières.
2. Contester votre amende
Remplissez le formulaire de requête en exonération reçu en même temps que l’avis de contravention
Vous disposez de 45 jours pour contester votre amende. Bien évidemment, la charge de la preuve est inversée. C’est à vous de prouver votre innocence. Réunissez-donc un maximum de preuves.
Un détail sur la photo de l’infraction constatée par radar permettra peut-être de prouver que ce véhicule n’est pas le vôtre
Les témoignages de votre entourage sont également valables
Les preuves les plus efficaces restent les éléments qui prouvent que vous étiez éloigné géographiquement du lieu de l’infraction à la date et à l’heure indiquées (attestations écrites, billets de train ou d’avion, tickets de péage avec paiement par votre carte bancaire)
Envoyez-le tout en recommandé avec accusé de réception à l’Officier du ministère public tel que cela est indiqué sur le formulaire de requête en exonération
3. Faire une demande de changement de vos plaques d’immatriculation
Si vous pensez être victime de « doublette » il est conseillé de demander un nouveau numéro d’immatriculation. La nouvelle plaque évitera que le phénomène ne se reproduise.
Cette formalité est gratuite. Il faudra vous munir du récépissé de votre dépôt de plainte, de votre certificat d’immatriculation, d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile et éventuellement de la photo du radar automatique constatant l’infraction
Cambriolages : quels sont les objets les plus volés ?
Chaque année, en France, environ 541.000 ménages sont victimes de cambriolage ou de tentatives de cambriolage, d’après les statistiques de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Avec une hausse de + 36 % depuis 2007, ce chiffre est hélas en forte hausse.
Les bijoux restent les objets les plus convoités par les cambrioleurs : ils représentent 54 % des vols commis entre 2013 et 2015 (dernières données disponibles). Cette proportion est en forte hausse, puisqu’elle n’était que de 37 % entre 2007 et 2009. Facile à transporter et possédant une forte valeur de revente, les bijoux restent le butin idéal.
Le matériel hi-fi, photo, vidéo et informatique occupe le reste du podium. Ces objets qui trônent en évidence sont également très appréciés à la revente. L’argent, sous toutes ses formes, reste toujours quant à lui un must pour les cambrioleurs
Certains vols sont cependant en nette décrue. Les antiquités et œuvres d’art, qui représentaient 6 % des vols en 2007-2009, sont tombés aujourd’hui à 1 %. Les documents administratifs ont eux aussi vu leurs vols baisser de moitié (merci la numérisation !), ainsi que les voitures, les deux roues (moto ou scooter) et le mobilier.
Conseils pour limiter les vols
Pour éviter de figurer parmi la liste des victimes de cambriolage, certains gestes s’imposent. Il est ainsi fortement conseillé de cacher ses objets de valeur (si possible en enfermant ses bijoux dans un coffre ou une boîte fermée à clé), de ne pas garder de grandes quantités d’argent liquide chez soi et de ne pas laisser les clés de contact de la voiture sur la table en s’absentant. Par ailleurs, même s’il fait chaud, ne laissez pas les fenêtres grandes ouvertes. Un véritable appel d’air pour les voleurs. Évitez également d’indiquer vos dates de vacances sur les réseaux sociaux.
Comment éviter de devenir receleur malgré soi ?
Des particuliers, des bandes organisées ou certains professionnels cherchent à écouler auprès du public des accessoires provenant de vols et de trafics.
Pour lutter contre ce phénomène, voici 8 conseils préconisés par le Ministère de l’Intérieur :
1 – Méfiez-vous des pièces vendues à un prix nettement inférieur au prix du marché. Les acheter vous expose à des poursuites pénales, au titre du recel.
2 – Privilégiez un vendeur situé en France, ce qui garantit, en cas de litige, d’escroquerie ou d’abus de confiance, des voies de recours en justice et des investigations plus faciles.
3 – Demandez au vendeur des garanties sur l’origine des pièces ou sur l’origine de la voiture (demande de facture ou de certificat d’immatriculation de la voiture).
4 – Sur les sites de petites annonces sur Internet, méfiez-vous d’un vendeur qui propose un trop grand nombre de pièces détachées. Cela peut indiquer un risque de trafic.
5 – Soyez vigilant vis-à-vis des pièces dont le numéro a été effacé ainsi que des pièces dont l’étiquette d’identification a été retirée, arrachée ou coupée.
6 – Avant d’acheter une voiture, demandez les deux jeux de clé et vérifiez leur fonctionnement.
7 – Assurez-vous avant l’achat que le véhicule n’est pas gagé (certificat de non-gage disponible auprès de la préfecture).
8 – Si vous vendez votre voiture : ne donnez pas rendez-vous aux acheteurs potentiels à l’endroit où vous la garez habituellement : cela empêche tout repérage préparatoire à un vol. Si l’acheteur règle par chèque ou par chèque de banque, rendez-vous au guichet de votre banque pour l’encaisser en présence de l’acheteur : cela évite d’être victime d’une escroquerie
La peine encourue pour recel dépend de la gravité du vol initial.
Si le vol est puni de 5 ans de prison ou moins (par exemple, vol avec violences légères), une personne condamnée pour recel risque :
5 ans de prison,
et une amende pouvant atteindre la moitié de la valeur des biens concernés, quel que soit ce montant.
Si le vol initial est un vol puni plus gravement, le receleur risque les mêmes peines que le voleur. Par exemple, pour un vol avec violences graves, le voleur et le receleur risquent une peine de 7 ans de prison. En outre, ce cas de recel est passible d’une amende pouvant atteindre la moitié de la valeur des biens concernés, quel que soit ce montant.
Dans tous les cas, l’auteur d’un recel peut être aussi condamné à indemniser les victimes du vol.
Comment se prémunir des arnaques aux numéros surtaxés
Un appel raccroché avant que vous ne puissiez répondre ou un appel en absence, une invitation à rappeler un numéro que vous ne connaissez pas, un SMS ou un message préenregistré demandant de rappeler votre conseiller financier, de venir chercher un colis qui n’a prétendument pas pu vous être livré, ou une proposition destinée à réclamer un bon d’achat…, ces « accroches » ne visent qu’un seul et unique but : vous inciter à rappeler des numéros surtaxés, c’est-à-dire à tarification majorée. Pour vous prémunir, voici quelques conseils de la DGCCRF (La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.)
1.Soyez attentifs et vigilants…
…avant de rappeler des numéros que vous ne connaissez pas
2.Consultez l’annuaire inversé en cas de doute sur le numéro qu’on vous incite à rappeler
Un annuaire inversé des numéros SVA www.infosva.org permet de s’informer du tarif en cas d’appel. Il fournit également des informations sur l’entreprise utilisatrice du numéro et la nature du service fourni par le professionnel.
3.Signalez les numéros abusifs au 33 700
Transférez au numéro de téléphone 33700, ou sur le www.33700.fr, un SMS contenant le message que vous avez reçu et qui fait la promotion d’un numéro surtaxé. Cette démarche permet de lutter contre le spam ! Grâce à ces signalements, si des pratiques contraires à la déontologie sont mises en évidence, les opérateurs pourront couper les numéros surtaxés utilisés et même l’ensemble des numéros attribués à l’éditeur indélicat.
4.Activez l’option de blocage des appels vers des numéros surtaxés
Il est possible d’activer l’option de blocage gratuite des appels vers les numéros surtaxés pour empêcher tout appel par mégarde. Mettre en place cette option est particulièrement utile pour des mineurs ou des personnes âgées ou fragiles de votre entourage.
5.Appelez les entreprises dont vous êtes client au numéro habituel
Si vous pensez que la sollicitation émane d’une entreprise dont vous êtes client, contactez-la directement en appelant le numéro habituel (par exemple celui figurant sur une facture)
Vous avez été arnaqué
Les escrocs ont un objectif : garder la victime au téléphone le plus longtemps possible, pour faire grimper la facture.
1.Signalez le numéro 33 700
2.Si l’annonce tarifaire n’a pas été délivrée en début d’appel, déposez une réclamation sur le site www.infosva.org
Canicule et fortes chaleurs : agir pour prévenir les risques
La France connaît un épisode de forte chaleur. Voici quelques conseils et consignes de sécurité prodigués par l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé)
Se protéger avant
1. Les personnes âgées, isolées ou handicapées peuvent se faire connaître auprès des services municipaux pour figurer sur le registre communal afin que des équipes d’aide et de secours puissent leur venir en aide en cas de vague de fortes chaleurs.
2. S’organiser avec les membres de sa famille, ses voisins pour rester en contact tous les jours avec les personnes âgées, isolées ou fragiles. Ce geste d’aide mutuelle peut s’avérer décisif.
3. Ne pas hésiter à demander conseil à son médecin, tout particulièrement en cas de problème de santé ou de traitement médicamenteux régulier (adaptation de doses par exemple).
Se protéger pendant
Pour tous et tout particulièrement la femme enceinte, le bébé ou la personne âgée ou en situation de handicap :
Pendant une vague de canicule ou de forte chaleur, il est nécessaire de :
1. Boire régulièrement de l’eau
2. Mouiller son corps et se ventiler
3. Manger en quantité suffisante
4. Éviter les efforts physiques
5. Ne pas boire d’alcool
6. Maintenir son habitation au frais en fermant les volets le jour
7. Passer du temps dans un endroit frais (cinéma, bibliothèque, supermarché …)
8. Donner et prendre des nouvelles de ses proches
Argent, passeport… que faire en cas de vol à l’étranger ?
Un moment d’inattention a suffi. On vous a dérobé papiers, argent et billet d’avion. Pas de panique, il y a des solutions à tout… C’est ce que nous indique le site capital.fr
En premier lieu, agissez méthodiquement.
Commencez par établir la liste de ce qui vous a été volé, puis portez plainte auprès de la police locale. L’attestation de votre dépôt de plainte vous sera systématiquement demandée lors de vos démarches ultérieures sur place et en France.
Vous vous trouvez dans un pays dont vous ignorez la langue ? Adressez-vous à l’ambassade ou au consulat de France qui vous épaulera, notamment en vous indiquant un interprète.
Si vous vous situez hors de l’Union européenne et qu’il n’existe pas de représentation française (c’est rare !), sachez que vous pouvez vous diriger vers celle d’un autre pays membre de l’UE : elle vous portera tout autant assistance.
Faites jouer la diplomatie…
En cas de vol (ou de perte) de vos papiers d’identité, c’est aussi l’ambassade qui vous fournira un laissez-passer permettant votre retour en France. Ou qui vous délivrera un nouveau passeport.
De même, si vous êtes sans le sou, la représentation diplomatique française vous indiquera le moyen le plus efficace pour que vos proches vous envoient de quoi vous dépanner et assurer la fin de votre séjour. Toutefois, ne rêvez pas : aussi utile et dévouée soit-elle, une ambassade (ou un consulat) n’est ni une nounou ni une bonne fée. Elle ne se substituera jamais à votre banque, à votre compagnie d’assurances ou à votre agence de voyages. Elle ne réglera pas non plus vos factures.
Entreprenez des démarches d’indemnisation
Envoyez à votre assurance les preuves d’achat (factures, photos…) des objets qui vous ont été dérobés.
Vous pouvez aussi déposer un dossier d’indemnisation auprès de la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) du tribunal de grande instance de votre domicile. La Civi décidera en toute indépendance de la suite à donner à votre demande.
La Fédération nationale d’aide aux victimes et de médiation (www.inavem.org) peut également vous apporter une aide juridictionnelle ou psychologique. Évidemment, ces recours concernent les cas les plus graves, notamment les victimes de vols avec violence. Pour repartir en vacances le cœur léger
N’oubliez pas l’opération tranquillité vacances
Comme chaque année, nous tenons à vous rappeler l’utilité de l’opération tranquillité vacances. En complément du dispositif Voisins Vigilants et Solidaires, vous pouvez demander à la police ou à la gendarmerie de surveiller votre domicile pendant votre absence.
L’Opération Tranquillité Vacances
Il s’agit d’un service de sécurisation mis en œuvre par la police et la gendarmerie au bénéfice de ceux qui s’absentent pour une certaine durée. Les vacanciers s’assurent ainsi de la surveillance de leur domicile par les forces de l’ordre.
Comment ça marche ?
Les services de police ou de gendarmerie peuvent surveiller votre domicile au cours de leurs patrouilles quotidiennes. En cas d’anomalie (tentative d’effractions ou effractions), vous êtes prévenu (directement ou par une personne de confiance) afin de pouvoir agir au plus vite et de limiter le préjudice subi.
Pour bénéficier de ce service, vous devez passer :
– soit par le commissariat ou par la brigade de gendarmerie la plus proche de votre domicile muni du formulaire « Opération Tranquillité Vacances (OTV) ».
– soit, pour Paris et la petite couronne (75, 92, 93, 94) par le service en ligne OTV via mon.service-public.fr
Dans tous les cas, pensez à faire la demande 48 heures avant votre départ au minimum et, en cas de vacances interrompues, prévenez le commissariat ou la brigade de gendarmerie de votre retour anticipé.
Pensez aussi à prévenir vos voisins de votre absence pour veiller sur votre maison et informer le quartier de tout comportement et fait suspect grâce à notre système d’alertes par SMS. En cas d’urgence, ne vous mettez pas en danger, contactez immédiatement le 17 !
Avez-vous déjà fait une demande d’Opération Tranquillité vacances pour cet été ?
Comment se protéger efficacement et comment protéger son habitation ?
Le cambriolage est un phénomène qui peut toucher tout le monde et qui n’est pas isolé puisqu’on estime que 70 % des Français en ont été victimes au moins une fois dans leur vie. C’est un chiffre alarmant qui appelle à une prise de conscience des risques et des dangers réels dans les habitudes du quotidien, notamment dans l’utilisation des réseaux sociaux.
Pour partir l’esprit serein pendant vos prochaines vacances, la première mesure à prendre est de mesurer vos publications sur les réseaux sociaux. En France, on estime qu’un cambriolage a lieu toutes les 90 secondes : un chiffre qui s’est accru depuis que le nombre d’utilisateurs de ces médias a considérablement explosé.
Pour commencer, vérifiez la confidentialité de vos données : qui peut voir vos statuts ? Qui est autorisé à voir le contenu de votre profil ? Restreignez la liste et désactivez l’option « public » sur Facebook, Twitter, Instagram, etc.
Tout au long de l’année, n’acceptez pas de personnes inconnues en « ami » et évitez d’annoncer à la vue de tout le monde votre prochain départ en vacances.
Si vous respectez ces quelques conseils, vous diminuez considérablement les risques de cambriolage, ce qui est un très bon début. Pour compléter ces mesures de précaution, vous pouvez également vous rapprocher d’un professionnel de la sécurité pour étudier les dispositifs qui peuvent être mis en place dans votre habitation. Cela vous aidera à mieux protéger vos biens, tout en partant en vacances l’esprit tranquille.
Les 6 méthodes de cambriolages les plus utilisées !
Méthode n°1 : le pied de biche, à la poussée et à la chignole
Les voleurs cassent la porte d’entrée ou la fenêtre à l’aide d’un pied de biche ou en prenant appui sur le mur et en poussant très fort avec les pieds, tout simplement. Autre méthode, les cambrioleurs percent le montant des fenêtres en bois et actionnent la poignée intérieure de la fenêtre avec une tige en fer en utilisant une chignole, qui est une simple perceuse.
Méthode n°2 : les dissimulateurs de plastique
Les cambrioleurs parviennent à s’introduire dans les maisons en utilisant un petit bout de plastique dissimulé habilement entre la porte et son encadrement, c’est une des méthodes les plus anciennes !
Méthode n°3 : les monte-en-l’air ou les voleurs araignées
Les voleurs grimpent comme des araignées et sautent de toit en toit, jusqu’à la fenêtre d’une habitation qu’ils ont repérée. Certains sont de véritables funambules, souples, agiles et minces, ils se faufilent partout, même dans les conduits d’aération. Les immeubles n’ayant pas de toit, mais une terrasse, sont une aubaine pour ces « monte en l’air »; ils accèdent ainsi plus facilement aux appartements situés au dernier étage, surtout s’il y a des balcons.
Méthode n°4 : les faux policiers, faux agents EDF et faux collecteurs de charité…
Ces cambrioleurs jouent sur l’effet uniforme ! Vêtus d’uniforme officiels, ils passent ainsi la barrière du concierge, des portails et des portes d’entrée. Selon les cas, les cambrioleurs en profitent soit pour faire du repérage sur les habitudes des habitants et la valeur de biens à voler, soit ils en profitent pour s’emparer des objets visibles.
Méthode n°5 : le coup de téléphone ou le faux rendez-vous
Appels de la préfecture, colis à récupérer à la poste, rendez vous à la mairie sont autant de subterfuges pour éloigner la future victime de son domicile et profiter de son absence pour passer à l’acte. Les seniors sont une cible privilégiée de cette méthode.
Méthode n°6 : le home jacking : la méthode la plus violente
Les voleurs s’infiltrent dans les maisons et menacent les occupants afin d’obtenir clés et papiers de la voiture, carte bleue, etc. Cette forme de délinquance se développe particulièrement dans les quartiers huppés et dans les banlieues résidentielles.
Phishing : les signes qui ne trompent pas
Notre quotidien se déroule désormais en ligne. Webservices et autres applications mobiles nous amènent bien souvent à un compromis difficile entre confort et sécurité. Les cybercriminels profitent de notre manque de vigilance à l’égard des données importantes que nous stockons et partageons par le biais des nouveaux médias. Comment évaluer ces menaces qui peuvent coûter très cher (extorsion, vol d’identité, fraudes bancaires, etc.) ? C’est ce que nous indique le site secunews.be
1. Etre attentif aux mails de désinscription
Restez toujours vigilant lorsque vous recevez des courriels invitant à la rupture d’un abonnement (newsletter, service, etc.). Assurez-vous que vous connaissez la source, et qu’il s’agit effectivement d’un service auquel vous étiez inscrit.
Un mode opératoire courant est effectivement l’envoi de courriels de « désinscription ». Le lien URL permettant de réaliser l’opération est souvent inséré pour remplir l’objectif opposé. Les spammers visent en effet à inscrire leur cible à davantage de newsletters/courriers permettant ainsi – à grande échelle et à coût réduit – d’augmenter les opportunités d’avoir une réponse positive aux messages frauduleux.
2. Attention aux scripts
Attention aux macros et autres scripts (Office file, JS, etc.) signalés par votre gestionnaire d’emails et souvent joints en pièce attachée. A moins que vous ne soyez certain de la source, ne les activez jamais et effacez directement l’email. Soyez tout particulièrement vigilant aux courriels estampillés Microsoft Office qui sont souvent employés comme leurre.
3. Vérification des données de l’expéditeur
Vérifiez bien l’entièreté des données de l’expéditeur et ne vous fiez jamais uniquement au nom/alias affiché de l’expéditeur: le domaine de l’adresse e-mail est-il cohérent/professionnel ou suspect ? (@xyz.fr , compagnie@yahoo.fr, etc.).
4. Déceler les petites anomalies
Où mène le lien sur lequel le message vous incite à cliquer ? Survolez le lien avec votre curseur de souris. Le nom de domaine apparaîtra, correspond-il aux données de l’expéditeur ? ou l’adresse URL comporte-t-elle des fautes d’orthographe ou autres anomalies (lien vers un formulaire, une pièce .pdf, etc.) ?
5. La cohérence des données de l’expéditeur
Il est important de vérifier si les données descriptives sont cohérentes : le numéro de téléphone/nom de l’adresse courriel correspondent-ils à l’identité de la source ?
6. L’exactitude de vos données personnelles
Les données relatives à votre identité (nom, civilité, etc.) correspondent-elles à celles que vous aviez communiquées à l’expéditeur de votre message suspect
7. La personnalisation de l’e-mail
Soyez attentifs lorsque le message s’adresse à vous de manière impersonnelle (ex : « Cher client», « Madame, », etc.). Les entreprises disposent bien souvent de votre nom et prénom. Données qu’elles utiliseront le plus souvent dans leurs courriels dans le cadre de diverses communications. L’absence de personnalisation du message ne signifie pas systématiquement que le message est frauduleux mais constitue un indicateur utile à la détection d’un message suspect.
8. La demande d’informations personnelles
Le message (sms ou mail) vous demande de fournir des informations personnelles telles que les identifiants (login et mot de passe) à certains comptes (tiers ou non), des données bancaires mais aussi, la génération d’un code via un digipass bancaire.
Dans ce dernier cas, tenez compte que la clef numérique qu’il fournit permet notamment aux escrocs d’opérer à des transactions bancaires frauduleuses.
9. Un contact uniquement par courriel
Aucun service ou institution ne vous contactera jamais par courriel pour vous informer que vous êtes victime d’une fraude et vous proposer de traiter votre dossier sans contact formel pris au préalable
Les 9 précautions à prendre pour se protéger des vols à la portière !
Les voitures neuves sont aujourd’hui équipées d’anti-vols perfectionnés qui ont poussé les voleurs à utiliser une autre technique : le vol à la portière. Aujourd’hui, pour voler une voiture, les voleurs tentent d’en extraire les propriétaires, moteur en marche, parfois avec violence ou par surprise. Et si ce n’est pas la voiture qu’ils volent, ils ciblent les sacs, les ordinateurs posés sur les sièges.
Sans tomber dans la paranoïa, voici 9 précautions à prendre.
A l’arrêt
1. Ne laissez aucun objet de valeur dans votre voiture. Ils ne peuvent qu’attirer les regards et les voleurs.
2. Conservez vos clés dans votre poche et n’ouvrez votre voiture qu’au dernier moment.
3. Ne coupez pas le contact à l’arrêt (feu rouge…).
4. Bouclez votre ceinture. Il sera ainsi plus difficile au voleur éventuel de vous tirer hors de votre voiture.
En roulant
5. Roulez les portières fermées.
6. Inutile d’arriver trop vite sur un feu rouge, au contraire, roulez lentement pour lui laisser le temps de passer au vert.
7. Ne réagissez jamais aux provocations d’autres usagers et restez toujours dans votre voiture.
8. Si une personne sur le bord de la route veut vous demander quelques chose, n’ouvrez pas votre vitre, parlez à travers cette dernière.
9. Si vous remarquez une voiture qui vous suit, ne rentrez pas directement chez vous mais faites plutôt le tour du pâté de maison et observez si on vous suit toujours. Si tel est le cas, allez vous garer devant un commissariat de police.
En cas d’urgence, contactez immédiatement le 17
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Les moments privilégiés par les cambrioleurs
Si les cambriolages interviennent tout au long de l’année, force est de constater que certaines périodes sont plus propices pour les cambrioleurs. Ces derniers profitent souvent d’une absence prolongée pour aller vider les maisons. Quelles sont les périodes durant lesquelles il faut être toujours plus vigilant ? C’est ce que nous indique le site LesFurets.com
Les vacances d’été
Tout d’abord, comment ne pas citer les vacances d’été ? Les cambrioleurs savent que les particuliers laissent leur maison vide une voire plusieurs semaines. On évoque une hausse de 10% des cambriolages à cette période de l’année.
Les grandes manifestations
Les événement nationaux sont également propices aux cambriolages. Soirée du 14 juillet lorsque les familles vont voir le feu d’artifice, fêtes de fin d’année lorsque les familles et les amis se regroupent, laissant de nombreux foyers vides, tous ces moments sont naturellement propices aux cambriolages.
Le changement d’heure
Saviez-vous également que le changement d’heure était favorable aux cambriolages ? De fait, fin octobre, il fait nuit une heure plus tôt. Dans le Rhône, on a pu constater une augmentation de 50% des cambriolages quelques jours après le changement d’heure.
L’automne et l’hiver
Aussi, l’automne et l’hiver sont-ils des moments privilégiés des cambrioleurs dans la mesure où, lorsque la nuit tombe, nombreux sont ceux qui ne sont pas encore rentrés du travail.